— Les Transversales

A l’occasion de l’exposition qui lui est consacrée à la galerie « les territoires partagés », 81 rue de la Loubière jusqu’au 2 avril

« Je ne suis pas un critique ou un spécialiste de l’histoire de la photographie, j’écris ce texte sur l’oeuvre de Bernard Plossu au regard de ce qu’elle me donne à penser, ce qu’elle m’apporte de connaissances sur le monde. Ce livre est une marche commune, une ballade à ses côtés où je dis comment je vois ses photographies, peut-être comment elles me voient elles-mêmes, comment elles m’atteignent. Ecrire en se laissant porter par le regard, sous l’empire de ses photos en essayant de comprendre ce qu’elles transforment en moi, les émotions qu’elles font naître, les rappels de mémoire. Ce n’est pas une biographie non plus, mais une conversation.

Nous parlerons de voyage, d’amitié, de marche, de silence, d’un certain attachement à la solitude, à la contemplation. Au-delà de l’amitié, une connivence nous relie, une manière de toucher le monde par l’image pour Bernard Plossu, et pour moi par l’écriture, l’un et l’autre dans un affût qui ne cherche jamais l’appropriation mais le témoignage, épouser les mouvements du réel plutôt que de les commander. »

David Le Breton anthropologue, sociologue:  » Marcher la photographie »

Choix musical de Bernard Plossu:

« I Want You », Bob Dylan; « Silver Dager » Joan Baez;  » Douce France » Charles Trenet,;

Extrait de la bande son de « la Notte » Antonioni

Dévoile pour nous son métier de productrice au sein de 13 Productions

Elle nous raconte comment est née sa passion du cinéma, les films qu’elle aime et qu’elle défend

Dans cet entretien des extraits du discours de Samy Bouajila sacré meilleur acteur aux Cesar 2021 dans Un Fils

Son choix musical: Eddy Mitchell, la dernière séance

Gaëlle Hermant est metteure en scène, directrice artistique de la Cnie Det Kaizen qu’elle crée en 2018.

Où il est question de la pièce intitulée: le « Monde dans un instant », création collective de la cnie det Kaizen, de « Danse Delhi », une adaptation de la pièce d’ Yvan Viripaev, auteur russe contemporain, qu’elle crée en 2019, « une pièce en 7 pièces » nous dit Viripaev, construite comme une composition musicale en 7 variations, un spectacle qu’on aurait dû voir en février et qu’on espère retrouver sur la scène du théâtre de la Criée au plus tôt.

Elle évoque pour nous son travail de metteure en scène qui la conduit a de nombreuses collaborations en particulier avec Macha Makeïeff directrice artistique du théâtre de la Criée,  sur les mises en scène de « Trissotin ou Les Femmes savantes », puis sur « La Fuite » de Boulgakov, elle crée avec elle  « Lewis vs Alice », dernière création du théâtre de la Criée dont elle co-signe l’adaptation .

Extrait: ‘Dites moi que je rêve » adaptation de la nouvelle « Le journal d’un fou » de Gogol

WebTV Zibeline à propos de « le monde dans un instant »

Extrait de « Lewis versus Alice »

Deux extraits de la pièce : »Danse Delhi »

Extrait de l’album Birds on wire -« Ramages » : « la marelle »

Le choix musical de mon invitée: Yom: clarinettiste klezmer

Sylvie Aniorte Paz évoque pour nous cette semaine ses nombreuses collaborations artistiques, musicales faites d’amitié et de poésie

Où il est question des Dames de la joliette, du duo avec la chanteuse et pianiste kalliroï Raouzeou  » Zoppa » et de leur album « Alla Zoppa » dont la sortie est prévue en septembre prochain.

Où il est question de transmission et de filiation, de son frère Gil Aniorte Paz, musicien de talent, de Bruno Allary et de la compagnie Rassena

Sylvie Aniorte Paz est auteure, compositrice, chanteuse.

Après avoir lu ses livres, la nature nous apparaitra autrement

« Zoocities, des animaux sauvages dans la ville », un essai à découvrir absolument!

Joëlle Zask est philosophe, elle est l’auteure de nombreux ouvrages dont « Zoocities ou des animaux sauvages dans la ville », une hypothèse de pensée, comme une utopie qui nous permettrait de penser la ville autrement et « Quand la forêt brûle. Penser la nouvelle catastrophe écologique » lauréat   du  prix Pétrarque 2020 de l’essai France Culture, publiés aux éditions Premier Parallele.

Deux ouvrages passionnants, que Joëlle Zask évoque pour nous cette semaine

A propos de « Parenthèse Enchantée « . Où il est question d’un laboratoire de pâtisserie

La pâtisserie élevée aujourd’hui au rang d’un art à part entière, ne parle t on pas  de l’art de la pâtisserie? Il en est de la haute pâtisserie comme de la haute couture. Où il est question de la galerie d’art contemporain la galerie Anna Tschopp installée au 197 rue paradis .  la Parenthèse enchantée y est cachée tout au fond “Pour me trouver, entrez dans la galerie Anna-Tschopp, mon laboratoire est caché tout au fond” !, c’est une cheffe pâtissière qui nous parle et  nous invite à entrer dans son laboratoire en passant par la galerie c’est là qu’elle officie 

Nathalie Gnaegy est cheffe pâtissière , elle est avec moi cette semaine. Avec Yves Gnaegy, ils sont  installés à Marseille  depuis une vingtaine d’année, elle évoque pour nous  son parcours de pâtissière  comment et pourquoi elle en est arrivée à créer son laboratoire,au sein de la galerie Anna Tschopp.

Au cours de notre entretien Nathalie Gnaegy nous présente ses créations et nous révèle le secret de sa pâte sablée

Vincent Ber Demander est mandoliniste

Où il est question de musique, où il est question d’un instrument de musique à cordes pincées originaire d’Italie. Petit luth à manche court utilisé en musique classique, folklorique ou traditionnelle.

La mandoline instrument que l’on pensait désuet. on voit bien qu’il n’en n’est rien

« Entre ses mains, le petit luth se trouve pris dans un jeu de miroirs, dévoilant des facettes inattendues, de Vladimir Cosma à Régis Campo, d’André Minvielle à Richard Galliano ».

Il est question de “Lalo Shiffrin for Mandolin” un album édité sous le label maison bleue. Enfin,  il est question de  Mandol’in World, avec Claude Palmieri et que l’on retrouve dans le 2eme volet; une partition comme un carnet de voyage. sur le thème des «Cinq Continents» une  création de Claude Salmieri qui a accepté mon invitation à distance

Claude Salmieri, , pianiste, compositeur et batteur de légende , il a accompagné Lalo Schifrin, Ray Charles, et bien d’autres

Vincent Beer Demander, nous fait le plaisir de venir avec sa mandoline,  compositeur, chef d’orchestre, il se produit dans le monde entier aux cotés d’artistes comme, Philip Caterine, Claude Barthélémy, Roberto Alagna, Nana Mouskouri, Féloche, Agnes Jaoui…

Aussi bien en soliste qu’en musique de chambre, il participe à plus d’une centaine créations d’œuvres dédiées à sa   mandoline, de Vladimir Cosma, à Claude Bolling,  de Francis Lai à Jean Claude Petità Richard Galliano, il collabore avec des ensembles tels que l’Orchestre National de France,  ou encore l’opéra bastille et bien d’autres encore en France et à étranger.

Dany Lévèque est choréologue au sein de l’équipe artistique du ballet d’Angelin Preljocaj

Elle nous révèle ici les secrets de son métier, évoque pour nous son parcours, sa rencontre avec le chorégraphe, qu’elle accompagne de ses signes depuis 1992 , elle nous dit tout de la notation Benesh

« La danse comme un langage, une écriture, une grammaire.
Il est question cette semaine de danse, de mouvements, de chorégraphie, de la notation Benech, comme une histoire d’amour, comment de cet art éphémère qu’est la danse en retenir la mémoire »

« Angelin Preljocaj, de la création à la mémoire de la danse », c’est le titre du récit d’Annie Lévèque, un ouvrage paru en 2011 aux éditions les belles lettres Archimbaud
« Ce livre donne une visibilité à la profession rare et précieuse de choréologue. L’attitude particulière de son regard sur ma danse en devenir donne à découvrir l’univers, si difficile à partager, des différentes étapes d’une création » Extrait de la préface signé A Preljocaj

Yvonne Salamon, psychiatre, à propos de son livre écrit avec Frédérique Agnes: journaliste et grand reporter

« Je suis née à Bergen Belsen » Publié aux éditions Plon

A propos de la compagnie de théâtre l’Agence de Voyages Imaginaires

Philippe Car, auteur, acteur, fondateur avec Valerie Bournet de l’Agence de voyages imaginaires

Où il est question du Pôle Nord, lieu de recherche et de création de la compagnie, en référence aux quartiers Nord de Marseille.

…De la dernière création de la compagnie, les  Fables de la Fontaine ou le Jeu de l’illusion mise en scene par Philippe Car

En 2012, la compagnie a  posé ses bagages, elle s’est installée dans un lieu emblématique s’il en est : l’ancienne fabrique de sous-marins du commandant Cousteau, derrière la gare de L’Estaque, dans le 16e arrondissement à  Marseille. Aujourd’hui c’est du théâtre qui se fabrique.

L’Agence de Voyages Imaginaires en a fait son port d’attache

“Le Pôle Nord n’est pas un lieu comme les autres ; c’est la capitainerie d’une utopie, un espace où l’on rêve la rencontre. lieu de création, de rêves, de résidence artistique, Le Pôle Nord est avant tout là, , qui ouvre ses portes à d’autres artistes et au public. Il doit rester souple, ouvert à l’inconnu et à l’imprévu : il doit continuer à être une Maison d’artistes”.

L’agence de voyages imaginaires, c’est une compagnie de théâtre,, ce sont  des spectacles,  ce sont aussi des tables nomades , des villages imaginaires, des rencontres, des débats , des ateliers.

Catherine Dureuil est archéologue historienne de l’art, conseillère culturelle en charge de la valorisation du patrimoine à Marseille, nouvellement élue à l’académie des sciences, des arts et des lettres de Marseille.

Catherine d’Ortoli est architecte du patrimoine et aquarelliste, spécialisée dans le dessin d’architecture à l’aquarelle.

Elles nous présentent cette semaine Marseille Monuments, un magnifique ouvrage, écrit à deux voix, édité aux éditions Parenthèses, dans la collection Art.

Catherine d’Ortoli est architecte du patrimoine et aquarelliste, elle a réalisé pendant plus de trente ans les relevés aquarellés des façades de Marseille sa ville natale. Catherine Dureuil est docteur en archéologie et historienne de l’art, elle en a rédigé les notices historiques issues de ses travaux de recherche.

Cette semaine il est donc question de Marseille, de ses monuments,  de son patrimoine.

Une ville que l’on aime, que l’on déteste parfois, que l’on admire souvent, une ville exigeante qui ne se donne pas au premier au premier venu ni non plus au premier regard, une ville qui se mérite.

et “Marseille est une ville selon mon cœur….

C’est aujourd’hui la seule des capitales antiques qui ne nous écrase pas avec les monuments de son passé. […] Ce n’est pas une ville d’architecture, de religion, de belles-lettres, d’académie ou de beaux-arts.. […] Elle est sale et mal foutue. Mais c’est néanmoins une des villes les plus mystérieuses du monde et des plus difficiles à déchiffrer. » Ici, « tout est resté sous terre, tout est enseveli, l’histoire de Marseille est secrète » 

C’est ainsi que Blaise Cendrars parlait de Marseille dans les années 1920.

Cette semaine  il est question du Festival de vives voix, de ses concerts de ses artistes, 16ème édition cette année  qui se déroule en ce moment , dans des conditions assez particulières depuis le 10 Octobre et jusqu’au dimanche 8 novembre 

C’est à 18 heures les soirs  de concert, , à la maison du chant au 49 rue Chape dans le 4eme arrondissement de Marseille 

La maison du chant, un lieu entièrement dédié aux artistes, à la voix, à la musique, aux musiques du monde. Lieu créé en 2003 par Odile Lecour qui en assure  la direction administrative et artistique.

Celine Benichou est chanteuse, elle vit à Marseille, elle sera sur la scène de la maison du chant avec ses complices Boris Sudres aux guitares & Yoandy San Martin aux percussions pour une carte blanche en ouverture au festival « Jazz sur la ville »  dont la Maison du chant est partenaire. L’occasion de découvrir  les chansons de son premier album  intitulé « Lecture aléatoire »

« De la tradition à la création c’est un voyage depuis les Balkans jusqu’en Méditerranée. 16eme édition cette année ….Susciter les télescopages, bousculer les frontières et permettre aux créations de s’exprimer est notre fil conducteur. Nous proposons souvent une thématique de manière à se laisser porter par un fil et incitons le public à ouvrir les portes, à tendre l’oreille vers l’inconnu sonore.”

A propos du ZEF, nouvelle scène nationale de Marseille

Francesca Poloniato directrice du Zef, et Catherine Verrier responsable au Zef de la pluralité culturelle et du développement durable.

Le théâtre du Merlan lieu incontournable à Marseille comme son nom l’indique situé dans le quartier du Merlan dans le 14éme arrondissement de Marseille avenue Raimu et la Gare Franche située 7 chemin des tuileries dans le 15ème arrondissement

Devenue le Zef, la nouvelle scène du Merlan a un nouveau visage, elle regroupe 2 lieux , le Merlan et la Gare Franche à quelques encablures l’un de l’autre comme je cite, « une enclave poétique au cœur des quartiers Nord de Marseille »
… “Parce que le vent ne connait ni les frontières ni les saisons, il sait prendre toutes les formes, sait claquer et se montrer si doux » nous dit Francesca Poloniato
Deux structures atypiques avec chacune leurs particularités, une maison d’artistes , la gare Franche associée à un théâtre labellisé scène Nationale..

25ème édition cette année du Festi’Femmes, festival d’art et d’humour au féminin
« L’humour en talons hauts!
Voilà un terrain de jeu dont les femmes se sont emparées et qu’elles ont brillamment investi,
une jjoute verbale pour le meilleur et pour le rire !
Au moment des premiers balbutiements d’une nouvelle génération de femmes affranchies des blagues et plaisanteries sur leur compte, quelques unes, plus audacieuse vont partager sur les planches leur morceau de vie personnelle, professionnelle parée d’un nouvel atour, la dérision »

Emilie Robert est la directrice du théâtre Massalia depuis 2013, elle nous raconte ce qui fonde la singularité du théâtre, elle évoque pour nous les spectacles jeune publics, les marionnettes:  » les massalia web trotters », les saxifrages, les simples conférences….

Où il est question d’un théâtre, une institution à Marseille, au départ installé rue Grignan, premier théâtre permanent de marionnettes en France destiné aux adultes et aux enfants, c’était en 1987, un théâtre fondé et dirigé par Philippe Foulquié

Depuis 1992 le théâtre Massalia est installé au cœur même de la Friche la belle de mai au 41 rue Jobin, fabrique artistique dans l’ancienne manufacture de la Seita,

Très vite il devient premier producteur de la Friche, reconnu pour son esprit d’ouverture et d’innovation,
En 2015, le TM obtient le label « scène conventionnée pour la création jeune public tout public » devenue depuis: »Scène conventionnée d’intérêt nationale Art, enfance et jeunesse »